Wild garlic and kale pesto // Pesto d'ail des ours et de chou kale



Spring time = prime foraging time.

I have been introduced to the strong smell of wild garlic quite young, going foraging for it with my family around the medieval castle in Ferrette, the little town where I grew up in Alsace, France. I remember picking full baskets of it, which would then be eaten fresh in salads or sauces, added to omelettes or quick savoury breads. Freezing is also a good method of keeping this fragrant leaves, as well as drying it, and turning it into a powder (a reat seasoning to adds so much flavour to a dish, once the short wild garlic season is over, a little goes a long way!).
Unfortunately this year, no wild garlic foraging for me. But I have been lucky to find some beautiful leaves, as well as the kale at my local market truck, The Sussex Peasant, a great little initiative that brings beautiful produce from the region to hungry mouths in Brighton and Hove.

Another great way to preserve delicate fragrant green leaves like wild garlic, is to make pesto. The original pesto recipe, made with basil, can be applied to many leafy aromatic greens, and it is very straight forward to make. A few years ago I made a delicious pesto with spinach, and last year tried to make one with another foraged ingredient, in this nutty nettle and walnut pesto.

Now, traditional pesto usually includes basil leaves, garlic, pine nuts, parmigiano, and olive oil. And we can all agree, as long as you use the best ingredients when making pesto, especially really good fresh basil, you actually don't need anything else. 
But like all recipes, I feel like adding your person touch, or twist to it doesn't hurt anyone. The kitchen is a place of creativity, so I encourage everyone to make this recipe theirs, by swapping the greens, using another kind of nut, adding some sort of spice, adding grated parmigiano or using another kind of oil. There is one ingredient in this recipe which appears rarely in pesto recipes, but that I felt was important to add here : the lemon juice. It brings much needed acidity and freshness, balancing out the strong flavours of wild garlic and kale.

How to use this pesto?
Spread it on slice of toasted sourdough bread or focaccia
Swirl it in pasta with a touch of grated parmigiano or pecorino
Spoon some over gnocchi with a tangy crème fraiche
Add it to you quiche mix
Top some roasted vegetables with pesto and crunchy toasted seeds
Add a little bit of pesto to your favourite salad dressing
Dress roasted potatoes as they come out of the oven with a spoonful of pesto and a sprinkle of sea salt
Swirl it in a risotto
Add it to creamy greek yogurt for a quick dip
Spread it on slices of baguette then put in the oven for 10 minutes for a delicious garlic bread
Swirl it soup
Brush slices of courgette/zucchini with pesto and grill or roast



Printemps = prime time pour la cueillette sauvage.

C'est très jeune que j'ai découvert la forte odeur de l'ail des ours, lors de promenades-cueillettes avec mon parrain ou d'autres membres de ma famille, sur les sentiers autour du Château de Ferrette, dans la petite ville où j'ai grandi dans l'extrême sud de l'Alsace. Je me souviens d'en cueillir de gros paniers pleins de belles feuilles, qui étaient ensuite mangées crues dans une salade ou dans des sauces, ajoutées à des omelettes, des cakes salés.. La congélation est aussi un bon moyen de conserver ces feuilles odorantes, de même que les sécher, avant de les réduire en poudre (un assaisonnement qui donne un goût unique à vos plats quand la courte saison de l'ail des ours est passée, à utiliser avec parcimonie!) 
Une autre façon très simple de conserver l'ail des ours, comme il est possible de le faire avec d'autres légumes et aromates "feuilles" : faire du pesto. La recette traditionnelle du pesto est faite avec du basilic, mais la technique peut en effet être appliquée à de nombreuses autres feuilles aromatiques, et c'est vraiment très simple à réaliser. Il y a quelques années, je partageais sur ele blog ma recette de pesto d'épinards, et l'an passé, je me suis attaquée à une autre plante sauvage avec ce pesto d'orties aux noix

Évidemment, la recette traditionnelle du pesto est simplissime : basilic, ail, pignons de pin, parmesan et huile d'olive. Et je pense qu'on sera tous d'accord sur le fait qu'en utilisant de bons ingrédients quand on fait du pesto, surtout du bon basilic frais, il n'y a aucun besoin d'ajouter autre chose à la recette.

Mais comme toutes les recettes, je pense qu'il n'y a pas de mal à ajouter une petite touche personnelle. La cuisine est un lieu de créativité, et j'invite celles et ceux qui essaieront cette recette à ajouter leur touche personnelle, en utilisant d'autres légumes/aromates, en utilisant un autre type de fruits à coque, en ajoutant une touche d'épices, du parmesan râpé, ou en utilisant une huile différente.
Il y a un ingrédient dans ma recette qui n'apparait que très rarement dans les recettes de pesto : le jus de citron. Il apporte une certaine acidité et fraicheur, bienvenues pour équilibrer la forte saveur de l'ail des ours et du chou kale.




Comment utiliser ce pesto?
Étalez-en sur une tranche de pain au levain grillée ou de la focaccia
Utilisez-le comme sauce dans vos pâtes avec du parmesan ou pecorino fraichement râpé
Mettez quelques cuillères de pesto avec de la crème fraiche sur un plat de gnocchis
Ajoutez en dans votre appareil à quiche
Assaisonner des légumes rôtis avec du pesto avant de parsemer de graines torréfiées
Ajoutez une petite cuillère de pesto dans votre vinaigrette
Assaisonnez des pommes de terre rôties juste sorties du four avec du pesto et de la fleur de sel
Mettez-en dans un risotto
Mélangez du pesto à du yaourt à la grecque pour une sauce trempette rapide
Étalez un peu de pesto sur des tranches de baguette avant de les mettre au four 10 minutes pour un pain à l'ail très parfumé
Ajoutez en un peu dans une soupe
Étalez du pesto sur des tranches de courgettes à l'aide d'un pinceau puis les faire griller ou rôtir au four


Ingredients
50g de wild garlic leaves
50 g de kale (leaves only, save the stalks for another dish or to make soup or broth)
40 g almonds, toasted
30 g hemp seeds
1/2 tsp salt
juice of 1 lemon
100 to 120 ml olive oil 

Wash the wild garlic and kale and dry well. Roughly chop the leaves, then put them in a blender with the rest of the ingredients. Pulse or blend slowly, until all the ingredients mix together in a uniform way. Stop when the pesto has reached the consistency you like : chunky or smooth. You might need to add more or less olive oil through the blending process. Adjust the seasoning, and transfer to a jar. Cover with a tablespoon of olive oil, close the jar with a lid and store in the fridge.

This pesto keeps well for long time in the fridge (unopened jar might be kept a few weeks, or a few months even). Once open, make sure to keep the pesto covered with olive oil to prevent drying and mold.
You can also freeze pesto, either in a container or in small portions using an ice cube tray. To defrost, simply let the pesto thaw in the fridge overnight.



Ingrédients
50 g de feuilles d'ail des ours
50 g de chou kale (seulement les feuilles, garder les cotes pour une autre recette, ou pour faire une soupe ou du bouillon)
40 g d'amandes, torréfiées
30 g de chénevis / graines de chanvre
1/2 c.à.c de sel
le jus d'un citron
100 à 120 ml d'huile d'olive

Laver l'ail des ours et le kale, puis bien égoutter et sécher. Hacher grossièrement les feuilles puis les mettre dans un robot ou mixeur, et ajouter le reste des ingrédients. Mixer doucement, jusqu'à ce que le mélange soit uniforme, en ajoutant un peu d'huile d'olive si nécessaire. Mixer jusqu'à obtenir la consistance désirée. Ajuster l'assaisonnement, puis transférer le pesto dans un bocal. Couvrir d'une cuillère d'huile d'olive, fermer le pot avec un couvercle et conserver au réfrigérateur.

Ce pesto se conserve très longtemps au réfrigérateur (un pot non ouvert se conserve plusieurs semaines voir mois). Une fois ouvert, veiller à garder le pesto couvert d'huile d'olive pour éviter qu'il ne sèche et qu'il ne moisisse.
Il est aussi possible de congeler le pesto, soit dans des contenants adaptés, ou en portion individuelles à l'aide d'un bac à glaçons. Pour décongeler, laisser le pesto au réfrigérateur une nuit.



Smoky Tomato and split pea bisque // Bisque aux tomates et pois cassés



In these very special times, comfort food and "cupboard staples"recipes are popular. What could be better than a delicious soup to soothe the mind, stock up on nutrients, while using simple ingredients that we probably already have on hand?


I have discovered this recipe for a delicious super creamy soup with a little smoky and spiced note in the book Power Pulses, written by Tami Hardeman, which I borrowed at the library not long ago. A great book full of amazing recipes around all things pulses. Pulses have been holding a great place in my kitchen for a few years now : they are a great source of proteins and fibre, and their diversity offers an incredible palette of flavours and colours! I always keep a few different kinds of dried beans (black beans, white beans, borlotti, kidney beans...), lentils (red, brown, Puy...) and split peas (green and yellow), and of course chickpeas (for my weekly houmous need).
The preparation of some pulses may require a bit of time, for soaking and cooking, like most beans and chickpeas. But others like split peas and lentils are pretty much ready to use in many delicious recipes.


This soup is very easy to make and uses staple ingredients, and for those that might be more specific or hard to find, like the chipotle and tahini, you can always omit or swap them for another kind of chili for example (adjust the heat depending on your liking!) and almond butter in place of tahini.



En ces temps un peu particuliers, la cuisine réconfortante et cuisine de placard ont la cote. Quoi de mieux qu'une bonne soupe pour mettre du baume à l'âme, faire le plein de nutriments, tout en utilisant des ingrédients simples qu'on a probablement à la maison? 


J'ai découvert cette recette de soupe super crémeuse et aux notes légèrement fumées et épicées dans le livre Power Pulses de Tami Hardeman, que j'ai récemment emprunté à la bibliothèque. Un très beau livre plein de délicieuses recettes autour des légumineuses. Les légumineuses occupent une place très importante dans mon alimentation depuis plusieurs années maintenant : elles sont une source incroyable de protéines et fibres, et leur diversité offre une incroyable palette de saveurs et de couleurs ! Je garde toujours dans mon placard plusieurs sortes de haricots secs (haricots noirs, haricots rouges, borlotti, haricots blancs...), lentilles (corail, Puy, brunes...) et pois cassés (verts et jaunes), et bien sûr des pois chiches (pour ma ration hebdomadaire de houmous).



La préparation de certaines légumineuses demande un peu de préparation en avance, notamment les haricots ou pois chiches qui demandent un certain temps de trempage et de cuisson. Mais d'autres comme les pois cassés et lentilles sont plus ou moins prêtes à l'emploi et peuvent être utilisées dans des recettes sans trempage préalable.


Cette soupe est très simple à faire, et ne comporte que des ingrédients assez simples, et pour ceux qui sont un peu plus particuliers et durs à trouver, comme le piment chipotle ou le tahin, ils peuvent très bien être omis ou remplacés par du piment d'Espelette ou de Cayenne par exemple (adapter la dose selon vos préférences!) et de la purée d'amande à la place du tahin par exemple.


Inspired from a recipe found in Power Pulses, by Tami Hardeman

Ingredients
300 g yellow split peas
2 bay leaves
1 branch of thyme
1 tbsp olive oil
1 onion, chopped
1 carrot, chopped
1 celery stick, chopped
2 garlic cloves
1 tsp coriander seeds
1 chipotle in Adobo, chopped
1 tsp smoked paprika
400 g tomatoes (fresh or canned)
750 ml boiling water
Juice of 1 lime or lemon
1 tbsp tahini
salt, pepper

To serve :
Sour cream, yogurt or coconut yogurt
Sprinkle of smoked paprika and nigella seeds

Rinse the split peas under cold running water, then put them in a large saucepan. Cover with cold water, add the bay leaves and thyme, cover and bring to the boil. One the water is boiling, turn the heat down to medium-low, and cook for 30 to 40 minutes, until the peas are cooked and tender. Drain and set aside.
In a large saucepan, heat the olive oil, and add the coriander seeds. Stir fry for a minute until the seeds are fragrant. Add the chopped onion, carrot and celery and a touch of salt, and cook for 5 to 7 minutes on medium heat until the vegetables start to caramelise and soften. Add the garlic, chipotle, smoked paprika, and cook for another 2 minutes. Add the chopped tomatoes, the cooked yellow split peas and boiling water. Bring to the boil then reduce the heat to low and simmer for 30 minutes. Remove from the heat, stir in the lemon or lice juice and tahini. Puree the soup with a blender until smooth and creamy. Adjust the seasoning with salt and pepper, then serve with a dollop of cream or yogurt and a sprinkle of smoked paprika and nigella seeds.


Inspiré d'une recette de Power Pulses, écrit par Tami Hardeman


Ingrédients
300 g de pois cassés jaunes secs
2 feuilles de laurier
1 branche de thym
1 c.à.s d'huile d'olive
1 oignon, finement émincé
1 carotte, finement émincée
1 branche de céleri, finement émincé
2 gousses d'ail, finement émincées
1 c.à.c de graines de coriandre
1 piment Chipotle en sauce adobo (ou utiliser autre piment, selon vos goûts)
1 c.à.c de paprika fumée
400 g de tomates (fraiches ou en boite)
750 ml d'eau bouillante
Jus d'un citron ou citron vert
1 c.à.s de tahin
sel, poivre

Pour servir :
Crème fraiche, yaourt ou yaourt de coco
Une pincée de paprika fumée et de graines de nigelle

Rincer les pois cassés à l'eau froide, puis les mettre dans une casserole avec les feuilles de laurier et le thym. Remplir la casserole d'eau froide, couvrir et porter à ébullition. Quand l'eau bout, baisser le feu à moyen-doux, et laisser cuire pendant 30 à 40 minutes, jusqu'à ce que les pois cassés soient cuits et tendres. Égoutter et réserver.
Dans une grande casserole, faire chauffer l'huile d'olive et y ajouter les graines de coriandre. Faire revenir une minute pour développer les saveurs de la coriandre, puis y ajouter l'oignon, la carotte et le céleri ainsi qu'une touche de sel, et faire revenir pendant 5 à 7 minutes, à feu moyen, en remuant souvent, jusqu'à ce que les légumes commencent à caraméliser. Ajouter l'ail, le piment et le paprika et faire revenir deux minutes de plus. Ajouter les tomates, les pois cassés cuits, et l'eau bouillante. Porter à ébullition, puis couvrir et baisser le feu à moyen-doux. Laisser mijoter 30 minutes.
Retirer la casserole du feu, ajouter le jus de citron ou citron vert et le tahin. Mixer la soupe jusqu'à obtenir une consistance lisse et onctueuse, puis ajuster l'assaisonnement. 
Servir avec une ceuillère de crème ou yaourt, et une pincée de paprika et graines de nigelle.

Green good'ness soup // Une merveilleuse soupe toute verte



The name for that soup is a bit of a joke really. Just referring to the very american (but actually inspired by the very french sauce verte) "Green Goddess Dressing", apparently invented in the 1920's in the Palace Hotel in San Francisco, it became very popular in the 70's, often served with salads or chicken. It consists of mayonnaise, garlic and lots of herbs, and sometimes sour cream. Quite simple, and probably delicious. What I'd like to keep from this green goddess concept, is the word GREEN, and therefore the use of herbs and other green veg. 



Those who know me will know, my favourite colour is... well, green. Nature lover, I love the unlimited shades of green there is in the world around us. I mean go for a walk in the park, and check out the leaves of the different trees lining the path : they're all different. That green colour is due to the chlorophylle that plants contains, which is the part of the plant that is responsible for the photosynthesis : processing light, carbon dioxyde and water, so surrounding ressources, to turn into energy for the plant to grow and live. (we could go much deeper into the science of all this, but I have to admit that science has never been my forte...) Green is the colour of life, and giving space to green in your diet, and in your plate is very important. 



There are many many green things you can eat, and they are all very rich in nutrients, vitamins and anti-oxydants, essential for our health and wellbeing. 
Spinach, kale, cavolo nero, chard, beet leaves...
Salad greens...
Brocoli, sprouts, cabbage...
Peas, beans, sugar snaps, mange tout..
Rosemary, sage, oregano, basil, parsley, coriander, chives, tarragon,...
Wild edibles like nettles, dandelion, wild garlic...
And so many other things. 

This soup celebrates all things green, and it is very quick and easy to make. Make use of what greens are fresh and in season where you live, to get the best of their nutrients and vitamins. Feel free to use other dark leaves or herbs, to suit your preferences and seasonality. 
Swap the coconut milk for another milk of your choice, or none at all. 

Veggie tip : If you'd like a creamier soup without using milk or non dairy alternative, you could replace by a small cup of cooked white beans, which one pureed, while give you a smooth velvety texture, while adding extra protein to your dish!



 Le nom anglais de cette soupe est en fait un petit jeu de mot. J'y fais référence à une recette très américaine (mais en réalité inspirée de la très française sauce verte) : "Green Goddess Dressing" (traduction : sauce déesse/divine verte), apparemment inventée dans les années 1920 au Palace Hotel de San Fransico, et devenue très populaire aux États-Unis dans les années 70, elle est souvent servie avec des salades ou du poulet. Elle consiste en gros en un mélange de mayonnaise, d'ail, de beaucoup d'herbes et de crème fraiche. Très simple et probablement délicieuse. Ce que j'aimerais emprunter finlement à ce concept de "divinité verte", c'est le mot VERT, et donc l'utilisation d'herbes et autres légumes verts.
Ceux qui me connaissent le sauront, ma couleur préférée, c'est... le vert. Amoureuse de nature, je suis émerveillée par le nombre infini de différentes nuances de vert qui existent autour de nous. Allez vous promener dans un parc et observez les feuilles des différents arbres qui longent les allées... elles ne sont pas toutes du même vert! La couleur verte des feuilles est due à la chlorophylle contenue dans la plante, qui est responsable de la photosynthèse : elle absorbe la lumière, le dioxyde de carbone et l'eau, donc les ressources environnantes, pour les transformer en énergie qui permettront à la plante de grandir et vivre. (on pourrait aller plus loin dans l'explication scientifique, mais je dois avouer que la science n'a jamais été ma grande spécialité...) Le vert est la couleur de la vie, et donner de la place au vert dans son alimentation et son assiette, c'est important.

Il existe de nombreux aliments verts, tous très riches en nutriments, vitamines et anti-oxydants, essentiels à notre santé et notre bien-être.
Épinards, chou kale, cavolo nero, blettes, feuilles de betterave...
Salades en tous genres...
Broccoli, choux de Bruxelles, chou frisé...
Petits pois, haricots, mange tout...
Romarin, sauge, origan, basilic, persil, coriandre, ciboulette, estragon...
Plantes sauvages comme les orties, le pissenlit, l'ail des ours...
Et tellement d'autres choses.

Cette soupe met à l'honneur le vert dans toute sa diversité, et est vraiment simple et rapide à préparer. Utilisez herbes et légumes frais et de saison afin de profiter de tous leurs avantages nutritionnels et de leurs vitamines. Changez les herbes et feuilles utilisées selon vos préférences et la saison.àVous pouvez remplacer le lait de coco par un autre lait de votre choix, ou pas du tout. 

Astuce végétale : Pour une soupe toute aussi onctueuse sans utiliser de lait ou alternative végétale, vous pouvez ajouter une petite tasse de haricots blancs cuits, qui une fois réduits en purée, donneront velouté et onctuosité à votre soupe, tout en lui ajoutant une bonne dose de protéines!



Ingredients
For 4 servings
1 tbsp olive oil
1 onion, finely chopped
1 clove of garlic, finely chopped
1 medium size potato, chopped in 1 cm cubes
2 handfuls of cavolo nero or curly kale, stalks separated from leaves, stalks finely chopped, and leaves roughly sliced
2 handfuls of spinach
2 spring onions, finely sliced
1 small handful of fresh parsley
150 ml coconut milk
1 L vegetable stock
1 tbsp dried wild garlic (optional / replace with fresh wild garlic when in season)
salt, pepper

Heat the olive oil in a pot, and add the onion and a pinch of salt. Fry on medium-low heat for 5 minutes until it starts to soften and turn a little golden. Add the garlic and fry for another 2 minutes. Add the potato cubes, cavolo nero or kale stalks and fry for 3 to 4 minutes. Add the vegetable stock, bring to the boil, then cover and leave to simmer on low heat for 15 minutes, until the potato is cooked through and tender. Add the coconut milk and stir. Turn the heat off, add the spinach and most of the spring onions (leave a few for garnish if you'd like), the parsley, the wild garlic, cover with a lid, and leave to steam with the residual heat for 2 or 3 minutes.
Blend the soup until smooth, then add salt and pepper to your liking. Serve the soup topped with your choice of fresh parsley, coriander, spring onions, flaky sea salt, dried wild garlic (or fresh when in season) drizzle of greek yogurt or coconut yogurt, dukkah...



Ingrédients
Pour 4 personnes
1 c.à.s d'huile d'olive
1 oignon, finement émincé
1 gousse d'ail, finement émincée
1 pomme de terre de taille moyenne, coupée en petits cubes (1 cm environ)
2 poignées de cavolo nero ou chou kale, en séparant les côtes/tiges des feuilles, tiges finement émincées et les feuilles grossièrement hachées
2 poignées d'épinards
2 oignons nouveaux, finement émincés
1 petite poignée de persil
1 L de bouillon de légumes
150 ml de lait de coco
1 c.à.s d'ail des sources séché (optionnel / utiliser de l'ail des ours frais quand c'est la saison!)
sel, poivre

Chauffer l'huile d'olive dans une casserole, ajouter l'oignon et une pincée de sel. Faire revenir à feu moyen pendant 5 minutes. Ajouter l'ail et faire revenir pendant 2 minutes de plus. Ajouter les cubes de pomme de terre, les tiges de chou kale ou cavolo nero et faire revenir pendant 3 ou 4 minutes. Ajouter le bouillon, porter à ébullition, puis couvrir et laisser mijoter à petit feu pendant 15 minutes, jusqu'è ce que la pomme de terre soit cuite et tendre. Ajouter le lait de coco et mélanger. Enlever la casserole du feu, puis ajouter les épinards, les oignons nouveaux (en garder quelques uns pour la déco), le persil, l'ail des ours, couvrir et laisser cuire avec la vapeur et chaleur résiduelle pendant 2 ou 3 minutes.
Mixer la soupe jusqu'à ce qu'elle soit bien lisse et onctueuse, assaisonner de sel et poivre selon vos préférences. Servir la soupe garnie de votre choix de persil, coriandre, oignons nouveaux, fleur de sel, ail des ours (frais ou séché), yaourt à la grecque ou yaourt de noix de coco, dukkah...

Bee's wraps : a sustainable alternative to plastic in your kitchen! // Les bee's wraps : une alternative durable au plastique dans votre cuisine!


We've all been there... the roll of plastic wrap is coming to an end, or is just tangled on itself and it's impossible to get a nice piece of it to cover your bowl, plate, cookie dough, etc. You're fighting with it, wasting your (precious) energy with this stupid piece of thin plastic that is anyway going to end up in the bin in a few hours, or even less... Magic plastic. It has invaded our kitchens and our lives, and to most of us, it seems like we just can't do without it.
I don't see zero waste living as a goal, but more as a journey. I have always been aware of what I consume and do, and have slowly been changing things in my daily life, in order to live more sustainably. I am far from being 100% zero waste, environmentally perfect or a green living goddess. And I don't think anyone could -or should- pretend to be. We can always change our habits and do better, and that's the best motivation to inspire others to embark on the sustainable life journey. 


I have used quite a few meters of plastic wrap -or cling wrap as it's sometimes called- in my life, at home and at work (when you work in the food industry, it's kind of a daily routine to wrap stuff in plastic...). But it has been a few years now that I actually haven't bought any plastic wrap for use in my home. My kitchen is officially cling wrap free. And you'd be amazed at how easy it is to live without it, when you don't have it at reach in your cupboard. When that easy solution of "I'll just cover that with plastic wrap, then toss it in the bin when I'm done" is not possible, you just find other ways and get somehow creative with what you have

So what other ways is there to cover and protect your food? Just use what you have in the kitchen already! Want to cover these leftover pancakes? Just put another plate over it. A bit of pasta left in the bowl that you just want to save for later (and avoid any bugs swimming in it), put a small plate over it. Got some leftovers from dinner that need to be wrapped up? Airtight containers are your friends. Your cake or cookie recipe says the dough should be wrapped in cling film and rest in the fridge? Simply put it in an airtight container or jar, and store in the fridge : this way the air will not dry out your dough, and it will rest nicely in the fridge. 
And if you still want something soft and lightweight, and easily shapable to wrap your food, there is another magic zero waste solution : bee's wraps! They are simply pieces of fabric, covered with wax, that make it waterproof, which are perfect to wrap many kinds of items : sandwiches, pastry, a slice of pizza, cover up a bowl or plate, a piece of cheese, half a lemon,... 
And the good news is, they are really easy to make yourself! Obviously, you can go the easy way and purchase them online, or at retailer close to you that sells them. There are many creative entrepreneurs out there who have started their business and make beautiful bee's wraps of all shapes and sizes, made from cute materials. 


But if you'd like to try to make them yourself, and also save some money along the way, you should definitely give it a go! It will only take a little 20 min of your time, and the end product will last you for a very long time. The great thing about making them yourself as well, is that you get to choose the shape and pattern of your wraps, but also know what kind of fabric and wax you are using.

I now have about 4 wraps in my kitchen, of different shapes and sizes, with funky colours, made with reused fabrics, that can cover pretty much anything, big or small. 

Choosing the fabric :
You want to choose a lightweight fabric, preferably natural like cotton. As it will be heated in the oven in order to melt the wax through the fibres of your fabric, using any kind of artificial material is not recommended. 
You can use new fabric, purchased from a specialist store (why not check if they have any offcuts that they sell at cheaper prices?), or simply reuse some fabric you have at home, or buy at a second hand shop. Simply make sure that the fabric you are going to use is washed and clean. An old sheet, pillow case, tablecloth or shirt will do the job perfectly!

Choosing the wax :
Along with the fabric, bee's wax is the only ingredient you'll need to make your bee's wraps. You can buy it online, or maybe at your local organic foods supplier. Even better, check around where you live if there is any beekeeper who could sell /give you some of his/her wax from his/her hive! I've had the chance to make my last bee's wraps with my dear Auntie Doris, using Doris and Georges' hive's wax. Can't do more local and pure than that!
Lately, for another project, I got some wax from a local beekeeper who has an amazing little honey shop, Green Valleys at the Open Market in Brighton, UK. I got a big block for a very fair price, and obviously, it comes with no plastic packaging, it was simply wrapped in brown paper (I had to put it in my backpack along with some books so didn't want to risk putting it in there without any protection around, but next time, I'll go wrapper free, or bring my own reusable bag (or bee's wrap!).

Some other online sources will advise you to add pine resin or jojoba oil to the beeswax when making bee's wraps. I personally don't use these, and am quite happy with my wax-only wraps! 
There are also some "vegan" alternatives, using other kind of wax which do not involve bees. I do not have experience with these, but feel free to investigate and try these alternatives if that's your personal preference.


Now, let's make some wraps!


What you'll need :
- Fabric
- Beeswax (if you have a bloc, grate it finely, or use small wax pellets)
- An oven and a large baking tray/sheet
- A large piece of parchment/baking paper (why not re-use one that you have previously use for baking?, After making these bee's wraps, you can simply let it dry and store for later use in another craft project involving wax!)
- A paintbrush (don't use your pastry brush that you use to butter your pans, but do reach for an old -but soft- paintbrush of medium size that you don't mind getting a bit waxy! You can always clean most fo the wax off afterwards though)
- A clothes drying rack or a washing line 

Preheat your oven to 110°C. Place a piece of parchment paper on a large baking sheet 
Cut a piece of fabric of the size you want (square, round or rectangle, big, medium or small).
Place it on the parchment paper, and sprinkle a small amount of beeswax on the whole surface. You don't have to cover completely the whole surface, but it should be spread in a somehow uniform manner, so the wax can spread evenly as it melts on the fabric.For a pice of 20cm x 20 cm, you might need about 2 tbsp of beeswax.
Put the baking tray in the oven for 3 or 4 minutes (watch it carefully, time may vary depending on your oven!), until you can see that the wax has melted. Remove from the oven, and spread the melted wax evenly on the whole piece of fabric using your paintbrush. Put the tray back in the oven for another minute or two, until the wax is evenly melted through the fabric. 
Remove the tray from the oven, and pick up the fabric from the corners and put it on a drying rack (clothes rack, line, pastry rack, anything that will allow it to dry without too much contact with another material it could stick to), and let it dry. It will dry in a few minutes and will be ready to use!
Repeat the steps with more pieces of fabric if you'd like to make a few wraps!

How to care for your bee's wraps?
Grab one out of your drawer or cupboard, and wraps your sandwich, pizza, cookie dough, etc with it. You can make it take the shape you want it to by gently folding : it should change shape with the simple heat of your hands.
When done, simply wash with COLD water (very hot water might make the wax melt!) and dry with a tea towel before storing and reusing again. 




On est tous passés par là.... le rouleau de film étirable arrive à la fin, ou il est complètement emmêlé et c'est juste impossible d'en couper un bout entier pour couvrir ton bol, ton assiette ou ta pâte à biscuits. Tu te bats avec, tu t'épuises à la tâche avec ce stupide bout de plastique qui finira de toute façon à la poubelle dans quelques heures ou moins... La magie du plastique. Il a envahi nos cuisines et nos vies, et la plupart d'entre nous ne s'imagine même pas vivre sans.

Je ne vois pas le zéro déchet comme un but, mais plutôt comme un cheminement. J'ai depuis toujours été sensible aux questions environnementales, à mes choix de consommation et mes actions, et j'essaie depuis quelques années de changer des choses dans mon quotidien afin de vivre de façon plus durable et respectueuse de l'environnement. Je suis loin de vivre 100% zéro déchet, de façon totalement durable et suis loin d'être une déesse de la vie éco-responsable. Et je doute que certain-e-s puissent affirmer être parfait-e-s et irréprochables dans ce domaine. On peut toujours changer nos habitudes et mieux faire, et c'est la meilleure motivation que l'on puisse donner aux autres afin de les inspirer à embarquer dans l'aventure d'une vie plus responsable.


J'ai utilisé quelques mètres de film plastique dans ma vie, à la maison et au travail (quand on travaille dans le domaine de la restauration, ça en devient une habitude quotidienne de tout emballer dans le film plastique...). Mais ça fait maintenant quelques années que je n'ai tout simplement plus acheté de film plastique à la maison (ou dans les maisons où j'ai vécu ^^). Ma cuisine est officiellement non équipée en film étirable. Et vous seriez  surpris-e-s de voir à quel point il est facile de vivre sans, quand on ne l'a tout simplement pas à portée de main dans nos placards. Quand cette solution de facilité "oh je vais juste emballer ça dans du plastique vite fait bien fait, puis le jeter tout aussi rapidement à la poubelle" n'est pas possible, on trouve d'autres solutions et on devient créatif avec ce qu'on a!

C'est quoi alors les autres solutions pour emballer nos aliments? Il suffit d'utiliser ce qu'on a déjà dans la cuisine! Besoin de couvrir un reste de crêpes? Hop, on met une assiette à l'envers par-dessus l'autre. Un reste de pâtes dans le bol qu'on veut garder pour plus tard (et éviter que des ptites bêtes viennent s'y baigner) ? On y met une petite assiette par-dessus. Des restes de repas à conserver pour plus tard? On transvase dans un contenant hermétique ou un pot en verre. Votre recette de gâteau ou biscuits vous indique de couvrir la pâte de film alimentaire et de la laisser reposer au frais? Il suffit de a transférer dans la contenant hermétique, ainsi l'air de fera pas dessécher la pâte et elle reposera parfaitement au réfrigérateur.

Et si vous voulez emballer vos aliments dans quelques chose de plus léger et qui prend la forme de ce que vous avez à emballer, il y a une autre solution magique et durable : les bee's wraps! Ce sont simplement des morceaux de tissu couverts de cire d'abeille, les rendant résistant aux liquides, et qui vous permettent d'emballer plein de choses : sandwiches, pâtes, une tranche de pizza, couvrir un bol ou une assiette, un bout de fromage, une moitié de citron...


Et la bonne nouvelle, c'est que c'est super simple à fabriquer soi-même! Bien sûr, vous pouvez aussi en acheter déjà tout faits, sur internet ou dans des magasins prêts de chez vous dédiés au zéro déchet et à la consommation responsable. De nombreux entrepreneurs créatifs ont développé cette chouette activité et vendent de beaux bee's wraps de toutes les formes et couleurs, avec des tissus super jolis.
Mais si vous vous sentez de les faire vous-même, et être partants pour faire des économies par la même occasion, il faut vous lancer! Ça ne prendra que 20 minutes de votre temps, et le produit fini vous servira pendant très longtemps. Le petit plus aussi en les faisant vous-même, vous pouvez choisir la taille et la forme de vos wraps, ainsi que le type de tissu et de cire utilisés.

J'ai 4 bee's wraps dans ma cuisine, de tailles et formes différentes, faits de tissus  de récup' de couleurs vives, qui me permettent d'emballer tout et n'importe quoi, petit ou grand.

Choisir le tissu : 
Choisissez un tissu léger et naturel, comme du coton. Comme le tissu sera chauffé au four afin de fondre la cire à travers ses fibres, il est fortement déconseillé d'utiliser tout type de matériau artificiel ou de type "stretch".
Vous pouvez utiliser un tissu neuf, acheté dans un magasin spécialisé (pourquoi ne pas leur demander s'ils ont des petites chutes de tissus qu'ils vendent à prix réduit?), ou partez plutôt sur du tissu de récup' trouvé à la maison ou acheté dans un magasin de seconde main. Il suffit de s'assurer que le tissu est lavé et bien propre. Un vieux drap, taie d'oreiller, nape ou chemise fera parfaitement l'affaire!

Choisir la cire :
Avec le tissu, le seul autre ingrédient nécessaire pour réaliser vos bee's wraps est la cire d'abeille. Vous pouvez l'acheter sur internet, ou regardez auprès de votre magasin bio le plus proche. Encore mieux, regardez s'il n'y a pas un apiculteur proche de chez vous qui serait prêt à vous donner/vendre un peu de la cire qu'il récole dans ses ruches! J'ai eu la chance de réaliser mes derniers wraps avec ma marraine Doris, en utilisant la cire de la ruche de mon parrain Georges. On peut pas faire plus local et pur que ça pour de la cire!
Dernièrement, j'ai dû me procurer de la cire d'abeille pour un autre projet, et j'en ai trouvé dans un chouette magasin de miel tenu par un apiculteur local, Green Valleys, au marché de la ville, the Open Market Ã  Brighton, Royaume-Uni. J'y ai acheté un gros bloc de cire pour un très bon prix, qui a simplement été emballé dans un sac en papier kraft (je devais le transporter dans mon sac à dos avec des livres de la bibliothèques alors j'ai préféré éviter de l'embarquer sans emballages, mais la prochaine fois, je l'emporterai dans emballage, ou j'amènerait un de mes sacs réutilisables (ou un bee's wraps!!).

D'autres ressources en ligne conseillent de réaliser les bee's wraps en ajoutant de la résine de pin et de l'huile de jojoba à la cire. Personnellement j'ai toujours fait sans et je suis très satisfaite de mes wraps!
Il existe des alternatives "vegan" à la cire d'abeille. Je n'ai personnellement aucune expérience avec celles-ci et vous laisse donc faire des recherches et expérimenter dans cette voie-la si c'est votre préférence personnelle.


Maintenant, faisons des wraps!

Ce dont vous aurez besoin : 
- Tissu
- Cire d'abeilles (si vous avez un bloc, râpez finement, ou utiliser des petits pellets de cire)
- Un four et une plaque de cuisson
- Une grande feuille de papier sulfurisé/papier cuisson (pourquoi pas réutiliser une feuille -propre- que vous avez utilisez auparavant? Après avoir réalisé ces bee's wraps, vous pouvez totalement laisser sécher et ranger cette feuille dans un ptit coin pour la réutiliser plus tard pour un autre projet nécessitant de la cire!)
- Un pinceau (ne soyez pas tenté-e-s d'utiliser votre pinceau à patisserie que vous utilisez pour beurrez vos plats, mais utilisez plutôt un pinceau à peinture de taille moyenne, dont vous pourrez enlever le reste de cire assez facilement après usage)
- Un étendoir à linge, ou corde à linge

Préchauffer le four à 110°C. Placer la feuille de papier sulfurisé sur la plaque de cuisson.
Découper un morceau de tissu de la taille et forme de votre choix (carré, rectangle, rond, petit, moyen, grand).
Déposer le morceau de tissu sur le papier cuisson, et parsemer un peu de cire râpée sur toute la surface. Il n'est pas nécessaire de couvrir toute la surface, mais la cire doit être parsemée de façon uniforme, de façon à ce qu'elle puisse imprégner le tissu uniformément quand elle fond. Pour un tissu de 20cmx 20 cm, utiliser environ 2 c.à.s de cire.
Mettre la plaque dans le four pendant 3 à 4 minutes (bien surveiller, le temps peut varier selon le four utilisé!), jusqu'à ce que la cire soit fondue. Sortir la plaque du four et étaler la cire de façon uniforme sur le morceau de tissu à l'aide du pinceau. Remettre la plaque au four pendant une minute ou deux de plus pour que la cire imprègne bien l'ensemble du tissu. Sortir la plaque du four et attraper délicatement le wrap par les coins, et le transférer sur l'étendoir à linge (ou autre objet choisi, qui permette au wrap de bien sécher sans trop de contact avec un autre matériau auquel il pourrait coller), et laisser sécher. Cela ne prendra que quelques minutes. Le wrap est maintenant prêt à être utilisé!
Répéter l'opération avec d'autres morceaux de tissus.

Comment utiliser et prendre soin de mes bee's wraps?
Sortez votre wrap du tiroir ou du placard et enveloppez-y votre sandwich, pizza, pâte à cookie, etc. Vous pouvez lui faire prendre la forme que vous voulez en le pliant tout simplement, il devrait changer de forme à la simple chaleur de vos mains.
Quand vous avez fini de l'utiliser, il suffit de le rincer à l'eau froide (l'eau très chaude pourrait faire fondre la cire!) et sécher avec un torchon, puis ranger et réutiliser!

How to make almond milk at home // Comment faire du lait d'amande maison

 


The milk alternative trend.


It seems to be the new cool kid on the shelf and on menus. Plant based drinks, or "milk alternatives", and especially almond milk, appear everywhere now, in North America, England, Australia or New Zealand, and now is also gaining popularity in many countries around Europe.
Whereas it's for health reasons, choice of diet or just by curiosity, more and more people ditch the traditionally first choice of cow's milk for a version made of nuts, seeds or grains, that ressembles the white drink in colour and texture. But while these trendy "milks" are fairly new to a lot of us, did you know that almond milk dates back to the Middle Ages?
People in the Middle East and a little later in countries of the South of Europe were grinding the nuts with water to create a creamy drink that was easy and cheap to make, and that didn't spoil as fast as dairy.


Almond milk and your health : what is your almond milk actually made of?


On an environmental and health point of view, switching from dairy milk to plant based milk alternatives can appear like a good choice. Unfortunately, that's not always true. These milky drinks are, most of the time, not the healthiest or most natural products. The almond milk you can buy in these colourful and funky designed cartons at the shop is very far from the original recipe for almond milk, dating to the Middle Ages, composed of only 2 simple ingredients : almonds and water.
If you look closely at the list of ingredients of  these so-called plant based milks (almond, soy, coconut, cashew and others), they seem to feature quite a long list of ingredients, that you would actually not necessarily expect to find there.
Here's just an example for the Silk Almond Drink (the leader in Canada and the US) :
ALMOND MILK (FILTERED WATER, ALMONDS), CANE SUGAR, CONTAINS LESS THAN 2% OF: VITAMIN & MINERAL BLEND (CALCIUM CARBONATE, VITAMIN E ACETATE, VITAMIN A PALMITATE, VITAMIN D2), SEA SALT, NATURAL FLAVOR, SUNFLOWER LECITHIN, LOCUST BEAN GUM, GELLAN GUM, ASCORBIC ACID


Basically, it is water and almond, blended together, sweetened (though unsweetened options are available too), some vitamins have been added, as well as flavouring (Natural Flavour : what does it actually mean? What is it made of?), and other additives that will give the product the right texture and flavour.
Some people might not have any issue with this, and that's fine by me, as what everyone put into heir body remains a personal choice and preference. But if you have tried homemade almond milk, you might have noticed that flavour and texture (hence the creaminess and thickness) of the drink is quite good, the almonds are doing a great job at making the mix creamy and flavourful! No need to add anything to it actually...
The issue with industrial almond milk, is that the actual almond content in there is quite minimal : in fact, it has been revealed that in the US, some almond milks contain only 2% of almond. I checked around some shops in England recently and noticed similar composition in ingredients lists : "water, almonds (2%).... " Some companies have actually been sued for this "false marketing" : shall we actually call almond milk "almond water"?



The nutritional fortification question. 


Also, these drinks often feature added vitamins. You'll catch me there... "aren't vitamins good for us? "
Yes indeed, we all do need vitamins of diverse kinds for our body and brain to function properly. But hopefully, if you have a diet that features a certain diversity of foods, mostly fruits, vegetables, seeds, grains, nuts, etc, you should be getting all the vitamins you need. So by adding all these vitamins in the drink, the manufacturer just assumes that the consumer -you- need these vitamins, but maybe you're actually already getting enough through the rest of your diet. 
This technique of adding vitamins and minerals is quite common in the food industry : it's called fortifying. It is very common in many countries around the world, and can be applied to many foods : flour, pasta, milk, ready meals, cereals...  Totally legal, adding nutrients to foods is done in order to supplement the population with nutrient they might be lacking of.
As an example :  "The Dietitians of Canada Organisation says it fully "supports food fortification when there is a clear need for the public’s health. Foods should only be fortified when : It can help prevent illness, Nutrients are hard to obtain from the food supply, Not enough nutrients are being eaten by Canadians"

But how is this decided? Does everybody need extra vitamin D in milk, vitamin A in almond milk or thiamin, niacin, riboflavin and folic acid in wheat flour? In many countries, like Canada, it is actually an enforced law to add nutrients to certain foods.
I'll say it again, this might not be a problem for some, and that's totally fine. I respect all views on the topic, but I just wanted to share with you my personal point of view.

I believe that the consumer should always have the informed choice of what he/she eats. The problem is that when you think you're just buying almond milk, but instead you end up with all these things added to it, or you think you're just buying plain pasta, but it has been enriched with some nutrients you were actually not looking for in the first place, then shopping for food gets complicated.
I have been aware of this particular issue when I moved to Canada, where shopping for food has sometimes been challenging and disappointing. Far from being totally obsessed with what's in my food (or am I?), I got used to check the back of all packaged food before putting it in my basket. And I can't even tell you how many products I had to just put back on the shelf, making the choice of not consuming it because the list of ingredients wasn't meeting my expectations.
I have many examples I could list. When I wanted sour cream (essentially cream and bacterial cultures) and found that most sour creams contain thickeners like guar gum, corn starch, or carrageenan. Or when I wanted to get butter, just pure and simple butter, but that block I grabbed had artificial colours in (just to make it more yellow, I guess). Or a simple box of dried pasta, usually made of 100% Durum wheat, is here enriched with thiamin, niacin, riboflavin and folic acid. Well all I wanted was cream, butter and pasta. Instead I get thickeners, vitamins and artificial colours that I didn't ask for.

Alright, I got it all out. Phew. 



So, let's get milking!

I admit, I have bought and used industrial almond milk many times, and have appreciated the convenience. But then trying to make it myself, discovering the real flavour and texture of homemade almond milk, and also learning about the actual content of shop bought almond milk, noticing the price difference... I knew I had to stick to homemade from then on. 
And honestly, it is one of the easiest thing you can make yourself. 


No special ingredients : just plain unsalted raw almonds and water. 

No special technique : in just a few easy steps, you have your own almond milk! Just soak - rinse - blend - strain -enjoy!

Equipment required : blender. I'm not big on having fancy or expensive equipment in the kitchen, I mostly just cook with basic stuff, but there is one thing I couldn't live without : a blender. I use it almost every single day. There are many blenders out there, from the expensive high quality Blendtec and Vitamix (if you're happy to sell one of your kidneys...) to affordable home blenders, I encourage you to get one. If your budget is limited, go for second hand! I've always seen many great blenders in charity shops or flea markets for very cheap. You can also ask around you, maybe you friend or family member who no longer uses hers or his.

A little word on almonds and the environment...

It is important not to mix things up when it comes to making the right choices in our diet : what we consider good for our health, might not be good for the environment. Plant based or vegan doesn't necessarily mean environmentally friendly.
Switching to plant based milk might be a good way to be healthier and minimise problems with animal welfare by reducing our consumption of dairy, that's for sure. But is this huge demand for plant based milk, and especially almonds good for the environment? That's another question... 
Food trends often become quite controversial, as a sudden demand in one particular foodstuff involves producing much more of it, fast and cheap. And the industry doesn't consider the environmental impact of such production on the land and ressources, or on the people that grow it. For example, according to Eric Holthaus on Slate, the American state of California, who's producing 99% of almonds consumed in the US and 80% of the ones consumed around the world, uses 10 % of its water supply in irrigation for the production on almonds. This is huge : considering that the Sunshine State is actually suffering from a historic drought. A similar water issue is currently happening in Australia too, where big companies buy water (which as we all know is scarce Down Under), leaving land to dry out even more, and forcing small farmers to sell their farms and land.

So before you consider switching to almond milk, consider where your almonds are coming from, how it's been produced, and wether you could try to source more sustainable almonds, or use another nut that is locally produced and organic. 
In Europe, you could try to get organic almonds grown in France or Italy. You could also try to make other plant milks using the same soak and blend process, with walnuts, hazelnuts, or even locally grown oats. 


La tendance des "laits végétaux".


Ils semblent être devenus les nouvelles stars des étales et des menus. Les boissons végétales, ou "laits végétaux", en particulier le lait d'amande, sont tout simplement partout, en Amérique du Nord, en Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande, et gagne également en popularité dans de nombreux pays du continent Européen comme la France.
Que ce soit pour des raisons de santé, de régime alimentaire ou juste par curiosité, de plus en plus de gens choisissent le lait végétal plutôt que le lait de vache consommé plus traditionnellement dans de nombreux pays. Des boissons à base de noix, graines ou céréales qui ressemblent beaucoup au lait de vache, tant par la couleur que la texture. Mais alors que ces "laits"sont apparus très récemment dans nos supermarchés et sur nos tables, saviez-vous que le lait d'amande était déjà consommé au Moyen-Âge?
En effet au Moyen Âge, c'est au Moyen Orient, et un peu plus tard dans les régions du Sud de l'Europe que l'on trouve les premiers laits d'amandes, réalisés en écrasant des amandes avec de l'eau pour créer un breuvage crémeux, facile et pas cher, et qui se conservait bien mieux que le lait animal.


Lait d'amande et santé : il y a quoi dans votre lait d'amande?


D'un point de vue environnemental et santé, consommer du lait végétal plutôt que du lait animal parait être un bon choix. Malheureusement, ce n'est pas vraiment toujours le cas. Ces boissons ne sont, la plupart du temps, pas vraiment les plus saines et naturelles qui soient. Le lait d'amande que vous pouvez acheter dans ces belles briques colorées au design moderne, est bien loin du lait d'amande originel, consommé au Moyen-Âge, alors composé de seulement deux ingrédients : des amandes et de l'eau.
Si vous regardez attentivement la liste des ingrédients d'un lait végétal du commerce (amande, soja, noix de coco, cajou ou autre), il semblerait que la liste soit un peu plus longue que ça, comportant des ingrédients dont on ne soupçonnerait pas vraiment la présence ici.
Pour vous donner un exemple, voici la composition du lait d'amande de la marque Silk Almond Drink (le leader aux États-Unis et au Canada) :

LAIT D'AMANDE (EAU FILTRÉE, AMANDES), SUCRE DE CANNE, CONTIENT MOINS DE 2% DE : MÉLANGE DE VITAMINES ET MINÉRAUX (CARBONATE DE CALCIUM, VITAMINE E ACETATE, VITAMINE A PALMITATE, VITAMINE D2), SEL DE MER, AROMES NATURELS, LECITHINE DE TOURNESOL, GOMME D'ACACIA, GOMME GELLANE , ACIDE ASCORBIQUE

En gros, c'est de l'eau et des amandes mixés, sucrés (on trouve bien sûr des versions non sucrées), auxquelles on ajoute des vitamines, ainsi que des arômes (la mention "arômes naturels" ne nous indique pas vraiment quels sont ces arômes en question!), et d'autres additifs permettant d' "arranger" la texture et le goût du produit.
Certains n'ont peut-être aucun problème avec tout ça, et je respecte totalement ce choix de consommation, chacun a entièrement le droit de mettre ce qu'il veut dans ou sur son ptit corps.
Mais si vous avez déjà goûté à du lait d'amande maison, vous remarquerez que c'est vraiment bon, autant au niveau du goût que de la texture, les amandes font du bon boulot à produire une boisson crémeuse et au goût délicat! Pas vraiment besoin d'y rajouter plein de trucs...
Le problème avec le lait d'amande industriel, selon moi, c'est que sa teneur en amandes est en réalité vraiment minime. En effet, des études révèlent que la plupart des laits d'amandes vendus aux États-Unis et au Canada ne contiennent que 2% d'amandes. J'en ai aussi fait récemment l'expérience au Royaume-Uni, où je me suis amusée à regarder les ingrédients des laits d'amandes vendus en supermarchés, qui indiquaient comme premiers ingrédients : "eau, amandes (2%).... "
Certaines compagnies ont d'ailleurs été poursuivies en justice pour publicité mensongère. En effet, ne devrait-on pas appeler ces boissons "eaux aromatisées à l'amande" plutôt que "laits d'amandes"?




La question de la fortification nutritionnelle.


Aussi, on remarque que ces boissons contiennent souvent des vitamines et minéraux ajoutés. Je vous vois venir... "mais les vitamines c'est bon pour la santé, non?"
En effet, on a tous besoin de vitamines de différents types pour assurer le bon fonctionnement de notre corps et de notre cerveau. Mais heureusement, si votre alimentation est équilibrée et présente une grande variété de fruits, légumes, graines, céréales, noix, etc, vous devriez avoir toutes les vitamines nécessaires pour un corps en pleine santé.
Et donc, en ajoutant des vitamines dans ces boissons, les industriels supposent en fait que vous, les consommateurs, en manquez, alors qu'en fait vous avez peut-être déjà tout ce qu'il vous faut grâce à votre alimentation variée quotidienne.
Cette technique qui consiste à ajouter des vitamines et minéraux dans les aliments transformés est plutôt commune dans l'industrie agro-alimentaire : on appelle cela la fortification. Dans de nombreux pays, les industriels ont recours à cette technique et ajoutent donc des nutriments dans de nombreux produits transformés ou considérés comme "de base" : farine, pâtes, lait, plats préparés, céréales,... Une pratique totalement légale, décrite comme un moyen de prévenir d'éventuelles carences ou déficits nutritionnels d'une population donnée.

À titre d'exemple (traduction d'une déclaration officielle en Anglais) : "L'Organisation des diététiciens Canadiens déclare soutenir la fortification nutritionnelle, lorsqu'elle apparait être un besoin évident de santé publique. Les aliments ne doivent être fortifiés que lorsque : Cela peut aider à prévenir des maladies, Les nutriments sont compliqués à obtenir par l'alimentation, Les Canadiens ne consomment pas assez de ces nutriments. "

Mais comment est-ce que tout cela est décidé? Est-ce que tout le monde a besoin de plus de vitamine D dans son lait, de vitamine A dans son lait d'amande ou de thiamine, niacine, riboflavine et acide folique dans sa farine de blé? Dans de nombreux pays, comme au Canada, la fortification alimentaire est même imposée par la loi.
Je le répète une nouvelle fois, ces pratiques peuvent paraître tout à fait normal à certaines personnes, et je respecte cette opinion. Je tiens juste à partager mon opinion personnelle sur le sujet, et expliquer mes propres choix de consommation.

Pour moi, les consommatrices et consommateurs doivent avant tout Ãªtre informés de façon juste sur ce qu'ils consomment, afin de pouvoir faire un choix éclairé sur ce qu'ils mangent. Le problème, c'est que beaucoup pensent n'acheter que du lait d'amande, mais en fait, le/la consommat-eur-rice se retrouve avec toutes ces petites choses ajoutées. Ou encore quand on veut acheter un aliment en apparence simple, et qu'on remarque que des nutriments dont on ne voulait pas ont été ajoutés aux ingrédients pourtant basiques, il y a un petit problème quelque part, et faire ses courses devient un vrai casse-tête.
J'ai pris conscience de cela en vivant au Canada, où faire mes courses est devenu une tâche difficile et parfois décevante. Je suis loin d'être totalement obsédée par tout ce qu'il y a dans mon alimentation (ou peut-être le suis-je un peu??!), je me suis habituée à regarder au dos de tous les paquets avant de les mettre dans mon panier. Et vous n'imaginez pas combien de fois j'ai remis le-dit paquet sur l'étagère du rayon, faisant le choix de ne pas consommer le produit en question parce que la liste des ingrédients ne répondait pas à mes attentes.

Je pourrais vous citer de nombreux exemples. Un jour, je voulais acheter de la crème fraiche (normalement qui ne contient que de la crème, donc du lait, et des cultures bactériennes), et ai alors remarqué que la grande majorité des pots de crème fraiche (appelée crème sûre au Canada) contenaient des épaississants comme la gomme de guar ou la fécule de maïs, ou de la carrageenan. Ou encore en voulant acheter du beurre, une simple plaquette de beurre, mais qu'en analysant un des paquets je remarque qu'il contient des colorants artificiels (pour que le beurre soit plus jaune, je pense). Ou encore en voulant acheter des pâtes, qui sont d'habitude faite à 100% de farine de blé dur, et que la plupart des paquets ont été enrichis de thiamine, niacine, riboflavine et acide folique. Tout ce que je voulais moi, c'était de la crème, du beurre et des pâtes. Au lieu de ça, j'ai droit  des épaississants, colorants et vitamines que je n'avais pas demandés.

Pfiou, ça va mieux en l'disant...




Allez, on s'y met ?


Je l'admets, j'ai moi aussi déjà acheté du lait d'amande du commerce plusieurs fois, et en ai apprécié le côté pratique. Mais en me renseignant sur la composition de ces produits, j'ai décidé d'essayer de le faire moi-même, découvrant alors le vrai goût et la vraie texture du lait d'amande maison, et remarquant aussi une différence de prix... je savais que ça allait être fait maison ou rien à partir de là.

Et honnêtement, c'est l'une des choses les plus simples à faire soi-même.

Pas d'ingrédients spéciaux : juste des amandes nature, non torréfiées et de l'eau.

Pas de technique compliquée : en quelques étapes simplissimes, vous obtenez un lait d'amande maison! Vous n'avez qu'à laisser tremper, rincer, mixer, égoutter et déguster!

Équipement nécessaire : un mixeur. Je ne suis pas du genre à avoir plein de gadgets en cuisine, mais il y a bien un élément dont j'aurais du mal à me passer, : le robot mixeur ou blender. Je l'utilise presque quotidiennement. Il en existe de tous types et pour tous les budgets, de la grande qualité pro type Vitamix ou Blendtec (si vous êtes prêts à vendre un de vos reins..) aux blenders plus abordables, je vous encourage vraiment à en avoir un dans votre cuisine. Et si votre budget est limité, essayez d'en trouver un d'occasion! On en voit souvent dans les magasins d'occasion ou sur les marchés aux puces pour trois fois rien. Pensez à demander autour de vous aussi, un membre de votre famille ou un-e ami-e en a peut-être un dont il ou elle ne se sert plus.


Un petit mot sur les amandes et l'environnement.


Il est essentiel de ne pas tout mélanger quand on parle de faire de meilleurs choix dans notre alimentation: ce que l'on considère meilleur pour notre santé, n'est pas forcément bon pour l'environnement. Une alimentation végétale ou vegan n'est pas nécessairement synonyme de respect de l'environnement.
Choisir de consommer des laits végétaux est sans doute un bon moyen de prendre soin de sa santé et de minimiser les problèmes de souffrance animale, en réduisant notre consommation de produits laitiers. Mais est-ce que cette demande exponentielle de ces boissons végétales, et surtout d'amandes est vraiment bonne pour la planète? C'est une autre question....
Les tendances alimentaires sont souvent controversées, alors que la demande pour certains aliments croit, il faut donc produire plus, plus vite et moins cher. Et l'industrie agro-alimentaire ne considère guère l'impact de cette production sur les terres et leurs ressources, ou sur les gens qui produisent ces aliments à la mode. Par exemple, d'après Eric Holthaus sur Slate, l'état américain de la Californie, qui produit 99% des amandes consommées aux USA, et 80% des amandes consommées dans le monde, utilise 10% de son eau pour l'irrigation des plantations d'amandes. Ces chiffres sont énormes, considérant qui plus est que le Sunshine State californien connait actuellement une sécheresse historique. Un problème similaire autour de l'eau existe aussi en Australie, où de grandes entreprises achètent beaucoup d'eau (qui on le sait est déjà bien rare en Australie), laissant les terres encore plus assoiffées, et forçant les petits fermiers à vendre leurs fermes et leurs terres.

Donc, avant de changer vos habitudes et foncer tête baissée dans la consommation de lait d'amande, demandez-vous d'où viennent ces amandes, comment elles ont été produites, et essayez de trouver une source plus responsable, ou préférez un autre type de fruit à coque produit plus localement et bio.
En Europe, il est possible de trouver des amandes bio produites en France ou en Italie. Vous pouvez aussi faire un "lait végétal" avec d'autres oléagineux comme les noix ou les noisettes, ou encore des flocons d'avoine, en utilisant la même recette. 



Ingredients
120g raw almonds
800 mL to 1 L water (depending on how thick and creamy you like your almond milk)

Soak the raw almonds in cold water for a minimum of 8 hours (I usually leave mine to soak overnight, so around 12 hours). Simply put the raw almonds in large glass jar, cover to the top with cold water, and place in the cupboard until the next day.
Drain the soaked almonds , rinse under cold water and place them in a blender. Add 800 ml to 1 L of cold water, and blend on high for about 2 minutes, so the blender can break down as much almond "flesh" as possible.
Place a piece of fine cloth, cheesecloth or nutmilk bag over a strainer, placed on top of a large bowl, and carefully pour the content of blender. Gently squeeze the nutmilk bag or cloth with your hands to extract as much almond milk as possible.
You can now pour the almond milk into a glass bottle or jar, and transfer to the fridge. It will keep for up to 5 days in the fridge. It might separate while sitting in the fridge, so just make sure to give in a little shake before use.

What to do with the pulp? 
Now that we talked about all those environmental issues, we definitely do not want to waste anything from almond milk making! That pulp still has value, and can be used or added in many different recipes : crackers, muffins, cookies, cakes, bread... I have even made almond hummus with it before, and everybody looooved it and were stunned when I told them it was made with almond pulp. Find the recipe on the delicious My New Roots blog.



Ingrédients
120 g d'amandes crues
800 ml à 1 litre d'eau (selon vos préférences d'épaisseur du lait)

Faire tremper les amandes dans de l'eau froide pendant 8 heures au minimum (je trempe généralement toute une nuit, soit environ 12 heures). Il suffit de mettre les amandes dans un bocal, couvrir d'eau jusqu'en haut, et laisser le bocal dans le placard jusqu'au lendemain.
Égoutter les amandes trempées, rincer à l'eau froide et les mettre dans le mixeur.Ajouter 800ml à 1 litre d'eau, et mixer à vitesse maximum pendant 2 minutes, afin que le mixeur puisse extraire autant de "chair d'amande" que possible.
Déposer une couche d'étamine ou de tissu très fin sur une passoire fine, au-dessus d'un grand saladier, et verser délicatement le lait d'amande obtenu. Refermer le tissu sur la pulpe et presser afin d'extraire un maximum de "lait".
Verser le lait d'amande dans une bouteille ou un bocal en verre, et garder au réfrigérateur. Il se conservera très bien pendant 5 jours. Si le lait se sépare, il suffit de secouer un peu la bouteille avant utilisation.

Et on fait quoi avec le reste de pulpe d'amandes?
Maintenant qu'on a parlé de toutes ces questions environnementales, il est hors de question de gaspiller en faisant notre lait d'amande! La pulpe obtenue a encore de la valeur, et peut être utilisée ou ajoutée dans de nombreuses recettes : crackers, muffins, cookies, biscuits, gâteaux, pains... J'en ai même fait du houmous une fois, et tout le monde avait adoré, et était étonnés d'apprendre que ce dip crémeux étant fait à partir de pulpe d'amandes. Retrouvez la recette (en anglais) sur le délicieux blog My New Roots.